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l'auberge madrilène
11 février 2008

Llegada

      Il est 9 h 30. On est content, on est bien arrivé, on a nos bagages. Maintenant le plus dur reste à faire : trouver la résidence sachant qu'Etienne a complètement oublié de noter l'adresse de cette dernière (après avoir perdu sa carte étudiante et 3 fois sa carte d'identité la semaine avant le départ...).

     Absence momentanée ou acte manqué ?

     Toujours est-il que tout n'est pas perdu, on connaît le nom du "quartier" où elle se trouve. On se rendra compte une petite heure de métro plus tard qu'un "quartier" ça peut être grand, très grand, surtout quand on a 20 kg de bagages sur le dos.

     On y a quand même tourné en rond pendant 2 h 15 dans notre petit quartier (l'avantage c'est qu'on le connaît maintenant^^) avant de rencontrer enfin quelqu'un qui nous a mené à la résidence. C'est gentil de sa part, par contre "no entendimos nada cuando hablaba". C'est là que le langage des gestes a son intérêt. Si en plus on saisi un "derecha" au passage, vous conviendrez que tout devient plus clair. Heureusement que Coco était là parce que pour moi c'était tellement clair que c'en est devenu transparent. Je me suis donc aveuglément voué à Coco et à sa (parfaite ?) maîtrise de l'espagnol. Je vous l'assure, c'est pas franchement rassurant !

    Et c'est à l'heure tardive de 00 h 40 que l'on a enfin pu admirer ce bâtiment qu'est "la résidencia de estudientes Fernando Abril Martorell". Premier soulagement la résidence est ouverte - et oui c'est pas gagné quand on s'y présente à une heure si peu coutumière. Après en avoir fait le tour pour trouver l'entrée (ma crainte n'était pas totalement infondée pour ce qui est de se fier à Coco...), on rencontre le gardien qui nous donne nos clés et on s'empresse de prendre possession de nos appartements.

La chambre est sympa, vous pouvez la visiter en 3D avec ce lien :

http://www.fundacion.uc3m.es/residencias/Visitavirtual/leganes/paseo4.htm

On s'installe, on se douche et là on remarque, au grand damne de Coco, qu'il n'y a pas de couettes...Etienne (frappé d'un éclair de lucidité) est parti avec un sac de couchage. On est samedi soir, rien ne sera ouvert dimanche. On passera une nuit chacun avec le sac, l'autre dormant avec son manteau et une bonne paire de chaussettes. C'est ça le sacrifice ^^.

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Commentaires
E
du coup il y en a une qui t'a échappé...
E
et des gestes aussi !
E
Trouvé...une paire de chaussettes, ça prend un "s"
E
ça fait deux fois petit dans la même phrase...
D
Une petite phaute d'orthographe ne vous aurait-elle échappé dans ce petit paragraphe? Je crois que si, mais je crois aussi que vous aurez le temps de la chercher. Messieurs, à vous de jouer!
l'auberge madrilène
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